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Comète éphémère, lumineuse.

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La fulgurance de la trajectoire, 63 ans de terre, 37 ans de ciel,

A déposé un peu de poussière d'étoile sur l'échelle galactique.

 

De l'aigle, il a l'œil. Vif. Perçant.

Qui apprivoise l'espace, règle la focale, fait la netteté.

 

Le trait, si sûr, si pur, s'estompe. Spontanéité.

L'abstrait lui offre une nouvelle vie.

 

La forme prend forme.

Et, avec la couleur, revendique son autonomie.

La géométrie ose sa poésie.

 

Le travailleur est infatigable et le bois le lui rend bien

Il prend corps avec la matière, évolue avec l'œuvre,

Offre un nouveau premier rôle à la spatule ou au pinceau.

 

Un combat se trame, qui tend des câbles à haute tension

Entre ordre et désordre, entre hasard et hasart.

 

L'instinct et l'esprit, le bas et le Haut finissent par s'entendre.

Une allusion étonne et détonne,

Qui dépose ses alluvions dans la dispersion.

 

Arrêt sur image. Un penchant statique, mais qui joue aux clones.

Il devient mouvement, le mouvement, symphonie.

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Une queue de comète se sublime,

Il y a comme de la poussière d'éternité

Dans le voyage rétrospectif auquel nous sommes invités.

 

Michel Chevalley